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En 2017, rien ne vaut la bibliothèque !

Une liseuse ? Un podcast ? La librairie ? Loin de moi l’envie de tourner le dos à toutes ces belles façons de lire mais, je vous assure, quand on commence avec la bibliothèque… On ne peut plus s’arrêter. C’est une course avec les centaines de livres qui dorment devant nous qui débute. Le genre de course passionnée qui pourrait bien ne jamais s’arrêter.

Après les nombreux mercredis au rayon littérature du Emmaüs Parilly Vénissieux (une demi-heure du centre pour les lyonnais, une mine d’or !) j’ai pris ma carte – gratuite !! – de bibliothèque en arrivant à la capitale il y a 4 ans. Première et unique règle : vous empruntez autant de livres que vous le souhaitez (ou presque) pour une période de 3 semaines. C’est parti ! On peut enfin lire les bouquins de notre to-read list oubliée sur le téléphone, les sujets dont on parle en soirée, ou les titres séducteurs que l’on a aperçus dans des halls de gare ou dans le métro. Ensuite on se laisse porter, on touche délicatement et peureusement du doigt les livres conseillés par les bibliothécaires (qui ont tous leur mug de café/thé et leur livre du moment à côté de leur paire de lunettes, c’est un signe). Ceux que l’on nous propose en tête de gondole, oui oui comme au supermarché. Il y a aussi le thème du moment : l’histoire orientale, le jazz ou les grands espaces. On y découvre des auteurs vers qui on se retournera, ou plus du tout. Mais le plus beau dans les livres de bibliothèque c’est la vie qu’ils partagent entre nous tous lecteurs. Les odeurs, les coups de crayon de quelques fous du commentaire de texte aussi. Ou les taches de thé !

Cette semaine, j’ai écouté le conseil de ma super copine de lecture Audrey et vais commencer Etta et Otto (et Russel et James) de Emma Hooper. Selon elle « ce n’est pas de la grande littérature mais c’est touchant ». Et ça tombe bien parce que j’aime les livres touchants, qui font attention aux mots mais surtout aux émotions, qui nous transportent et qui nous font goûter la littérature contemporaine. Balzac, Camus, Flaubert, je vous adore ! Mais vous m’avez hantée au lycée, aujourd’hui j’ai besoin de découvrir les auteurs du moment, grands ou moins grands.

Je vous en parle la semaine prochaine ?

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