Allez, comme je suis à Barcelone en ce moment, j’ai forcément en tête une chanson française…
J’ai toujours énormément appécié le travail d’Etienne Daho, et son récent « La peau dure » (extrait de son impeccable cuvée 2013 « Les chansons de l’innocence retrouvée ») a tout pour devenir un classique de son répertoire, et du répertoire français tout court.
Par ce beau texte gainsbourien oú les rimes en « ure » (pas simple quand on y pense) qui laisse une sensation d’empathie généreuse, par ce délicat arpège à la Rickenbacker 12 cordes qui évoque les guitares carillonnantes des Byrds, par ce chant sans effets mais absolument idoine et enfin par le coda magnifique de cette chanson: quand la guitare soliste (Xavier Géronimi, vieux complice de Daho) balance un parfait chorus à la Blur et quand l’orchestre de cordes, très présent et idéalement arrangé termine seul le morceau. Du grand art.
On peut toutefois être moins enthousiaste à la vision du clip très « Jean Genet meets Jules & Jim » et vraiment trop joli pour être honnête.
Bonne écoute i fins el proper divendres a tothom.